Aujourd'hui nous vous proposons de découvrir la longue et instructive interview accordée par Jean-Loup IZAMBERT sur le site Le Saker francophone, reprise ensuite sur de très nombreux sites de ré-information tels que Mondialisation.ca, Crashdebug, le blog JBL 1960, Les 7 du Québec ou le site du journaliste Olivier Demeulenaere. Comme d'habitude avec Jean-Loup Izambert, l'interview est courageuse, détaillée et sans langue de bois !
Sommaire
Malgré la censure dont ont fait l'objet ses livres hormis quelques médias désintéressés par les subventions étatiques (que nous remercions au passage), les livres de Jean-Loup IZAMBERT ("56 - Tome 1 : L'état français complice de groupes criminels", "56 - Tome 2 :Mensonges et crimes d'état" et "Trump face à l'Europe") figurent au top des classements de librairies reconnues telles que Amazon, notamment dans la catégorie "Relations internationales".
Autant de preuves que les français ne sont pas dupes sur le comportement ambigu de certains dirigeants politiques français, notamment avec des groupes criminels qui desservent les intérêts premiers de la France, et à grands renforts de fake news et autres articles de désinformation qui tentent de masquer une réalité peu reluisante.
Compte tenu de la profondeur et la richesse des propos échangés entre Jean-Loup Izambert et Le Saker francophone, il nous serait impossible de résumer son interview en quelques mots, que vous pouvez retrouver en entier sur le site du Saker francophone.
Néanmoins, voici quelques propos percutants que nous vous relayons ici :
Extraits de l'interview
À propos du déni des politiques français
Quand 56 dirigeants français – et je n’évoque que les principaux d’entre eux – sont impliqués au fil d’une trentaine d’années dans la protection et/ou le soutien à de tels criminels, il est difficile de dire, sauf à mentir comme le fait le président Macron, que la France a « gagné la guerre contre le terrorisme ». Il est évident que le pouvoir politique a intérêt à dissimuler les faits et les preuves que je rapporte qui contredisent tout son discours depuis des années et surtout, ses actes.
Sur la censure des médias français
J’ai beaucoup à dire, par expérience, sur la censure dans les médias français. Concernant Trump face à l’Europe et les deux tomes de 56 l’envoi systématique de communiqués à près de 600 journalistes de médias français, la présentation du contenu des ouvrages afin de faciliter le travail des journalistes et, pour certains, l’envoi de livres par IS Edition n’a pas suffi à les faire sortir de leur silence. Mais ils ne pourront pas dire que, d’octobre 2015 à janvier 2018, ils n’ont pas été informés par mon éditeur de la parution de ces ouvrages. (…)
Plusieurs raisons expliquent cette froideur. L’une des principales tient au fait que la plupart des journalistes sont employés de rédactions dirigées par des rédacteurs en chef embauchés par des directeurs qui sont eux-mêmes nommés par le pouvoir politique ou les filiales médias de sociétés transnationales. Une dizaine d’entre elles tiennent en coupe réglée 95% des médias français. Bien que ces filiales médias appartiennent à des sociétés transnationales, l’État leur octroie chaque année de copieuses aides directes et surtout indirectes sous différentes formes : près de 1,2 milliard d’euros pour l’année 2017 pour maintenir en vie des médias qui perdent régulièrement leurs lecteurs.
Sur les conséquences cette censure
La principale conséquence de cette censure est la réduction du débat démocratique sur des questions essentielles qui concernent le fonctionnement des institutions, les relations internationales et la paix. Les conférences que je donne avec des associations ou des librairies montrent du reste que les gens découvrent les faits que je rapporte et s’interrogent sur le silence des médias.
Sur d'éventuelles poursuites pénales des dirigeants français impliqués
Ainsi que l’explique l’ancien ministre des Affaires étrangères, ancien président du Conseil constitutionnel et avocat Roland Dumas dans l’une de ses interventions que je rapporte dans 56 : « les chefs d’État eux-mêmes ne peuvent en aucun cas être exonérés de leur responsabilité pénale (un rapport de 2001 du Conseil de l’Europe confirme que les auteurs de crimes de masse, en dépit de leur rang, ne peuvent échapper à cette justice). Si les subordonnés ne peuvent invoquer la responsabilité du supérieur hiérarchique, ce sont les commanditaires qui sont principalement visés (…)
S’ils avaient dû être jugés, ils l’auraient déjà été. Mais votre question en pose une autre : quel rôle joue le Parlement face à ces crimes ? Quelques députés ont poussé des coups de gueule contre l’agression en Syrie avant de se rasseoir gentiment sur leurs bancs sans jamais ouvrir de procédure de destitution – complexe il est vrai – de l’ancien président Hollande. Pourtant, celui-ci n’a-t-il pas violé la Constitution et plusieurs traités que la France a signés ? Voyez le député Front national Gilbert Collard qui, en 2016, fustigeait le président Hollande devant les médias mais se gardait bien de mettre en cause le ministre de la Défense du moment, Jean-Yves Le Drian, principal organisateur du trafic de matériel et d’armes au profit de groupes terroristes. Sans doute faut-il y voir une manifestation du devoir de solidarité auquel sont tenus ces deux francs-maçons entre eux…
Sur la propagande de l'État français
Début février, le ministre des Affaires étrangères Le Drian a de nouveau « remis le couvert » sur ce thème de propagande. Ce doit être le « petit chimiste de l’Élysée-Matignon ». Le ministre Le Drian n’a-t-il pas déjà le sang des Syriens sur ses mains pour avoir été l’un des principaux acteurs du crime d’agression contre la république syrienne et pour être impliqué dans l’équipement, l’armement et l’entraînement de groupes terroristes ? N’est-ce pas son ministère qui a déjà contribué à la fabrication et à la diffusion de fausses nouvelles sur le même thème de propagande dans des gouvernements de la présidence Hollande ? Vous avez lu les faits que je rapporte dans 56 concernant les mensonges d’État montés et diffusés par des services de l’Élysée-Matignon autour de la prétendue utilisation d’armes chimiques par l’armée syrienne. Quatre hommes ont été constamment à la tête de ces provocations et de la diffusion de ces fausses informations : l’ancien président Hollande, Jean-Marc Ayrault, d’abord comme Premier ministre et ensuite comme ministre des Affaires étrangères, l’ancien ministre des Affaires étrangères Fabius et son ami Jean-Yves Le Drian, alors ministre de la Défense. Ces dirigeants qui agissent ainsi n’ont que faire de la paix mondiale. (…)
Un exemple : le président français affirmait en décembre 2017 qu’il avait « gagné la guerre avec la coalition internationale ». C’est une fausse information car la réalité est toute autre. Premièrement, Emmanuel Macron a appartenu à un gouvernement qui a déployé une intense activité pour développer et entretenir la guerre, a fait équiper, armer et entraîner des groupes irréguliers et criminels et s’est livré à une manipulation de l’opinion publique par la diffusion de fausses informations. J’en fais la démonstration dans le tome 2 de 56. Deuxièmement, la France engagée dans cette coalition, qui n’a rien d’« internationale » a laissé, sous commandement étasunien, les groupes terroristes continuer leurs attaques en Syrie tout en prétendant, par médias interposés, les en empêcher. J’en donne pour preuve, parmi d’autres dans le tome 2 de 56 que la coopération de l’armée russe avec l’armée syrienne en septembre 2015 a mis à jour un gigantesque trafic de pétrole. Organisé par les groupes terroristes entre l’Irak, la Syrie et la Turquie, celui-ci s’est mis en place et développé avec des centaines de camions citernes se déplaçant sur des centaines de kilomètres pendant plus d’une année.
Pour continuer la lecture
Médias qui relaient l'interview
Mondialisation.ca
Crashdebug
Les 7 du Québec
http://www.les7duquebec.com/7-de-garde-2/letat-francais-complice-de-groupes-criminels/